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Vis ma vie de … bucheron

« Vis ma vie de bucheron », c’est ce que propose Fibois Auvergne-Rhône-Alpes, l’association interprofessionnelle de la filière bois.

J’ai donc pu visiter hier un chantier forestier, avec les explications de l’ONF pour la gestion forestière, d’un bucheron pour l’exploitation et de Fibois.

En vrac :
🌲 Comment concilier les différents usages de la forêt ?
La tradition d’exploitation de la forêt française (25% publique, 75% privée) est celle d’un usage mixte. Les gestionnaires doivent trouver un équilibre entre l’exploitation du bois, la protection de la biodiversité, la protection des sols et les usages récréatifs.

🌲 Comment renouveler les plantations, entre temps court et temps long  ?
Avec le réchauffement climatique et le stress hydrique, les forêts actuelles ne sont pas adaptées au climat à venir. Les plantations doivent anticiper ces phénomènes, et parier sur des espèces qui seront adaptées au climat dans ….. 40 ans, 60 ans. Donc planter des espèces méditerranéennes dans les Alpes.
En même temps, les jeunes plants doivent être protégés pour ne pas devenir du fourrage pour les grands herbivores. Là on parle des espèces qui broutent les jeunes plants avant qu’ils puissent se régénérer et de leur régulation.

🌲 Quels métiers interviennent sur le chantier, avec quelles contraintes ?
L’accessibilité du chantier m’apparait comme un facteur clé. De là va découler la facilité à extraire les troncs, en terme de temps ou de matériel et de temps passé par le bucheron pour accéder au chantier et préparer les pièces. Le bois étant payé au m3 utilisable, tout ce qui va entraver l’efficacité est une perte pour des acteurs qui sont des petites structures. La sécurité (risques d’écrasement, glissade, chute) est également impactée par le terrain. 

🌲 Le bois en circuit court et l’impact de la géopolitique sur les forêts.
Le tissu régional permet un travail en circuit court, avec une transformation (scierie) locale, et des prix ‘locaux’. Il y a même une AOC pour le bois de Charteuse. De l’autre côté, des pays comme la Chine qui ont sur-exploité leurs forêts s’approvisionnent maintenant en Afrique et en Europe, et peuvent venir tirer les prix vers le haut.
 

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